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Rude,
boys et
girls.
Les rude boys et rude girls étaient de jeunes voyous jamaïcains des ghettos, tombés dans la délinquance et semant la terreur. Les musiciens appellent souvent, dans leurs paroles, les rude boys à se calmer et à s'assagir. En rage contre les institutions, la fatalité économique, ils crachent leur hargne du chômage, des injustices et de l'immobilisme de la société capitaliste. Tout le contraire des Teddy Boys. Ils fréquentent assidûment les sound systems où ils jouent parfois pour gagner leur vie.
En Grande-Bretagne, les Rudes Boys écoutent principalement de la musique Ska, qui est caractérisée par des groupes comme Madness ou The Specials, qui reprennent certains morceaux célèbres de Prince Buster, enregistrés à Two-Tone Records, le "revival" du ska jamaïcain, après la vague du mouvement Punk qui voit resurgir d'anciens artistes jamaïcains, comme Laurel Aitken, surnommé "the godfather of ska".
Leur look innovant leur est caractéristique : costumes noirs et chapeaux Pork Pie, cheveux rasés..., leur style est inspiré des Zoot suit des années 30 et 40. Ils se mélangent aux mods anglais dans les années 1960, ce qui donnera naissance aux skinheads. Ces derniers, sont souvent confondus avec les Boneheads violents et racistes dont ils sont l'opposé.
Ils adorent les westerns et les gangsters, thème récurrent dans les chansons de l'époque pour les retenir dans les soirées.
Synonymes : bandulo, bad boy, rudies.